Je me suis retrouvée un jour à utiliser le collage céramique pour dépeindre la guerre en Irak.

C'est là que je me suis dit que quelque chose n'allait pas.

J'étais retournée étudier pour la deuxième fois. Mes premières études étaient en politique. Cette fois, je voulais devenir artiste mais je commençais à réaliser que ce serait une existence solitaire. Plutôt que de chercher à l'intérieur une inspiration créative, je voulais parcourir le monde, être en lien avec les gens et raconter des histoires qui comptent.

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De la détection de mines antipersonnel au Mozambique, aux mercenaires fidjiens, en passant par la justice réparatrice d'un violeur belge, j'ai commencé à proposer des sujets aux rédacteurs en chef. J'adorais créer des histoires avec du son et des images et en plus j'arrivais à gagner ma vie en vendant ces reportages à la BBC, à la CBC et à Deutsche Welle.

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Aujourd'hui, au Comité international de la Croix-Rouge, mon travail consiste à créer des histoires innovantes pour montrer le travail incroyable que l'organisation fait dans les zones de guerre. Je raconte son rôle dans la protection des lois de la guerre, de sorte que même dans les moments les plus sombres, on y trouve de l'humanité.

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Tout a commencé par le tournage de missions dans une prison du Burundi, en Colombie dans des zones contrôlées par les gangs, dans des camps de réfugiés en Jordanie, Cisjordanie et aux Philippines, à la suite du typhon.

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Aujourd'hui, au-delà de la gestion de la chaîne YouTube du CICR , je cherche à raconter des histoires de manière créative : vidéo 360°, projection multi-écrans, illustration, animation et narration interactive.